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La Horde du Contrevent

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Imaginez une Terre poncée, avec en son centre une bande de cinq mille kilomètres de large et sur ses franges un miroir de glace à peine rayable, inhabité. Imaginez qu’un vent féroce en rince la surface. Que les villages qui s’y sont accrochés, avec leurs maisons en goutte d’eau, les chars à voile qui la strient, les airpailleurs debout en plein flot, tous résistent. Imaginez qu’en Extrême-Aval ait été formé un bloc d’élite d’une vingtaine d’enfants aptes à remonter au cran, rafale en gueule, leur vie durant, le vent jusqu’à sa source, à ce jour jamais atteinte : l’Extrême-Amont.
Mon nom est Sov Strochnis, scribe. Mon nom est Caracole le troubadour et Oroshi Melicerte, aéromaître. Je m’appelle aussi Golgoth, traceur de la Horde, Arval l’éclaireur et parfois même Larco lorsque je braconne l’azur à la cage volante. Ensemble, nous formons la Horde du Contrevent. Il en a existé trente-trois en huit siècles, toutes infructueuses. Je vous parle au nom de la trente-quatrième : sans doute l’ultime.

736 pages, Mass Market Paperback

First published October 1, 2004

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About the author

Alain Damasio

33 books425 followers
Alain Damasio, né Alain Raymond le 1er août 1969 à Lyon, est un écrivain français de science-fiction. Il choisit ce patronyme en l'honneur de sa grand-mère Andrée Damasio.

Né d'un père carrossier et d'une mère agrégée d'anglais1, Alain Damasio obtient un bac scientifique. Après une classe préparatoire HEC, il intègre l'ESSEC, qu'il quitte en 1991. Il choisit de s'isoler (d'abord dans le Vercors puis à Nonza, en Corse) pour s'adonner à l'écriture. Son domaine de prédilection est l'anticipation politique. Il marie ce genre à des éléments de science-fiction ou de fantasy.

Jeune, il écrit de nombreuses nouvelles. Son premier texte long vendu à plus de 50 000 exemplaires est La Zone du dehors, roman d’anticipation qui s’intéresse aux sociétés de contrôle sous le modèle démocratique (inspiré des travaux de Michel Foucault et Gilles Deleuze).

Son second livre est récompensé par le Grand prix de l'Imaginaire 2006 dans la catégorie Roman. Il s'agit de La Horde du Contrevent (roman accompagné d'une bande-son composée par Arno Alyvan), véritable succès public qui s'est vendu à plus de 100 000 exemplaires2, régulièrement cité dans les incontournables de la science-fiction française.

En 2008, il pose sa voix sur Bora5, un morceau de musique de Rone. En 2009, il écrit La Rage du sage (essai politique et poétique sur notre époque) pour le single gratuit Memento mori du groupe SLIVER.
Alain Damasio scénarise également Windwalkers, un film d'animation tiré de La Horde du Contrevent, avec Jan Kounen à la réalisation et Marc Caro à la direction artistique.

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Profile Image for Charlotte L..
333 reviews141 followers
August 22, 2017
Ce roman est l'une des plus grandes claques littéraires de ma vie, si ce n'est LA plus grande.
Je m'y suis lancée un peu craintive, n'ayant quasi pas d'expérience dans la SF et sachant que le système d'écriture était un peu particulier (le narrateur change régulièrement et c'est par le biais du marque-page qu'on retrouve quel personnage correspond au sigle qu'on trouve à chaque début de paragraphe). C'est aussi un bon pavé de 700 pages (dont le décompte se fait à rebours, autre originalité).

Au début, on peut être un peu dérouté, le style est très riche, on parle d'un monde et de phénomènes qu'on ne comprend pas encore, et pourtant, très rapidement, on est totalement entraîné. Peu importe les moments où on ne sait pas de quoi ils parlent, parce que les réponses arriveront dans le roman, pile au bon moment. Au final, malgré des concepts qui je l'avoue, sont au-delà de ma compréhension, tout est très fluide, d'une certaine logique imparable et d'une inventivité stupéfiante.

Car ce roman est sans nul doute le plus inventif, le plus original, le plus immersif que j'aie jamais lu. Et par-dessus tout, sa poésie m'a transpercée, m'a bouleversée, m'a embarquée. A des descriptions "scientifiques" parfois un peu rudes succèdent des morceaux de beauté pure. L'Humain, là-dedans, a une place si forte qu'on en ressort presque orphelin d'avoir quitté la Horde. Chaque membre est magnifiquement dépeint, par petites touches tout au long de l'histoire, et leurs vices et vertus sont bruts, intenses.
Tout le périple de cette Horde tient en haleine du début à la fin, et cette incroyable dimension donnée au Vent - à la fois divinité, phénomène naturel, ennemi, professeur ... ce Vent pour lequel l'auteur a créé un langage, c'est fabuleux.

C'est drôle et doux, tout autant que barbare et déprimant. Et au final, c'est une belle métaphore de l'existence humaine.

En bref, je n'ai pas les mots assez puissants pour décrire ce roman, mais je peux juste dire que c'est un livre qu'il faut vraiment avoir lu dans sa vie. Vraiment, vraiment, vraiment.
Profile Image for Krell75.
347 reviews56 followers
April 11, 2024
"La follia non è più folle quando si fa collettiva. Credo che avrei potuto fare qualsiasi cosa, anche la più assurda, finché l'avessimo fatta insieme; insieme, percepivo la forza di ognuno, fisica e mentale, avevo fiducia in noi, e provavo la profondità di un legame che ci imbastiva a ogni onda."

23 personaggi, membri della 34° orda del Controvento, ognuno con il suo stile discorsivo e un proprio vocabolario, aspirazioni e carattere.
23 viaggiatori altamente specializzati dalla nascita nel percorrere il mondo controvento per giungere alla Fonte. Già, perché il mondo che attraversano è straziato dal vento che impetuosamente li fronteggia e che diviene, pagina dopo pagina, l'antagonista della storia, vivo e senza pietà.

Un viaggio che dura da una vita, passo dopo passo a testa bassa, per raggiungere l'Ultima Vetta, ancora un sogno irraggiungibile da oltre 800 anni, da quando la prima Orda ha tentato la sua ricerca.

Vi troverete a far parte di questo gruppo, a gioire e soffrire delle loro imprese, accanto a loro nei momenti difficili e all'apparenza senza speranza. Dove trovare quindi la forza? Esplorare luoghi inaccessibili e mortali dove la vera sfida è prima di tutto con se stessi. Superare i propri limiti. Trovare dentro se stessi la forza per proseguire ad ogni costo.

La stessa motivazione che spingeva i grandi esploratori del passato a rischiare tutto e che ancora oggi spinge gli arditi a scalare vette e luoghi che mettono alla prova la resistenza fisica e mentale. La ricerca dell'ignoto. La vera essenza della curiosità che spinge l'umanità sempre verso nuovi orizzonti.

Come se non bastasse, l'autore inserisce il concetto di Vento-Vivo e lo infarcisce di misticismo, una versione fantastica della teoria delle stringhe. Unico e imperdibile.

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"Madness is no longer mad when it becomes collective. I believe that I could have done anything, even the most absurd, as long as we did it together; together, I perceived everyone's strength, physical and mental, I had faith in us, and I felt the depth of a bond that formed us with every wave."

23 characters, members of the 34th Controvento horde, each with their own discursive style and vocabulary.
23 travelers highly specialized in traveling the world against the wind to reach the source. Yes, because the world they cross is torn apart by the wind that impetuously faces them and which becomes, page after page, the antagonist of the story, alive and without mercy.

A lifelong journey, step by step with head down, to reach the Ultimate Summit, still an unattainable dream for over 800 years, since the first Horde attempted its quest.

You will find yourself part of this group, rejoicing in their exploits and suffering with them in difficult and seemingly hopeless moments. Exploring inaccessible and deadly places where the real challenge is first of all with oneself. Overcoming your limits.
The same motivation that pushed the great explorers of the past to risk everything and that still drives the brave today to climb peaks and places that test physical and mental resistance. The search for the unknown. The true essence of curiosity that always pushes humanity towards new horizons.

As if that wasn't enough, the author inserts the concept of Vento-Vivo and fills it with mysticism, a fantastic version of string theory. Unique and unmissable.
Profile Image for Anaïs.
101 reviews46 followers
June 27, 2017
Pfiou, j'ai mis du temps à me décider sur la note (et aussi sur si j'aimais le livre ou pas !) Finalement, j'opte pour un trois car j'ai été très mitigée tout le long du livre.

Les points forts :
- Une histoire vraiment originale
- Un vrai travail d'écriture de haut niveau
- Des personnages qui ont du caractère...
- J'ai dévoré certaines scènes, comme celle du siphon.
- Au contraire des autres commentaires, j'ai aimé la toute fin. Et en fait, je m'en doutais un peu...

Les points faibles :
- Comme déjà précisé dans les commentaires précédents, l'écriture est trop prétentieuse. C'est un peu comme la culture, si vous voulez trop montrer que vous savez écrire... A la fin c'est pénible ! La joute littéraire en particulier m'a semblé vraiiiiment très longue... Ok, on a compris que tu savais travailler les lettres et les mots, mais moi je lis un roman d'aventure, pas l'inventaire de tes talents monsieur Damasio ! Et justement, c'est là que le problème survenait : du coup, à la lecture de ces moments-là, je n'étais plus dans l'histoire, j'avais trop conscience de la présence de l'auteur qui voulait bien faire. Or, quand on lit un roman de ce style, on veut oublier l'auteur, on veut oublier même qu'on lit un livre, on est dans l'histoire ! Là, ça m'a fait l'impression d'une démonstration de talents, pour ne pas dire d'une démonstration de "c'est moi qui ai la plus grosse"...
- J'ai détesté la façon dont les personnages sont mis en valeur à travers les yeux des autres. Si un personnage agit de façon héroïque, l'acte doit se suffire en lui-même. Pas besoin de passer par 4 paires d'yeux juste pour répéter "OH MON DIEU COMME IL EST BEAU COMME IL EST FORT", parce que ça crée l'effet inverse... Et encore une fois on sent trop l'auteur derrière qui veut nous convaincre que ses personnages sont trop biens ! Alors qu'on a le droit de ne pas aimer certains personnages (et cela n'empêche souvent pas d'aimer le livre par ailleurs !). Du coup, Caracole en particulier m'a gonflée, mais vraiment, à chaque fois que c'était son tour de parler j'avais envie de sauter le passage...
- Et enfin, j'ai été vraiment désespérée du destin des personnages féminins. Toutes réduites à des corps sexualisés dans les yeux des hommes, toutes réduites à un amour niais dès que l'auteur parlait à travers les yeux de ces femmes. Et bien sûr, elles finissent toutes amoureuses et enceintes (ou elles meurent d'amour, parce qu'une femme n'a pas d'ambition ni de destin en dehors de l'homme qu'elle fréquente, c'est bien connu). J'ai été vraiment déprimée du sort d'Oroshi, seule femme qui servait l'histoire autrement que par son intérêt sexuel et reproductif... Enfin, au début en tout cas. Ah oui et aussi, à chaque fois qu'il y a un coup de vent tout le monde s'inquiète pour les femmes, elles sont si fragiles, pauvres bêtes, on est bien charitables de les avoir emmenées... (c'est vrai qu'elles peuvent pas être là parce qu'elles sont résistantes et qu'elles savent elles aussi contrer !) Mais wtf ?????


Je crois que j'attendais beaucoup de ce livre (on m'en avait tellement parlé) et que du coup j'ai été très déçue de ces défauts. Cela dit, l'auteur a beaucoup de potentiel. En travaillant sur la sobriété de son écriture, et en considérant les femmes comme de potentiels personnages ni simples faire-valoir, ni pondeuses, mais avec des intérêts techniques et avec une personnalité, alors il y a vraiment de l'espoir pour un super livre !
Profile Image for Carmine.
603 reviews71 followers
February 22, 2019
Verso i confini del mondo

"Lo penso ogni giorno, cerco di restargli accanto, di incoraggiarlo ogni sera, quando va a dormire...A volte gli parlo di me, altre gli do dei consigli, gli insegno qualche trucco per passare gli esami. Lui mi dà un bacio, mi si getta fra le braccia...
La cruda verità è che lo sto dimenticando. Al posto del suo viso compaiono tanti buchi. I suoi tratti ormai devono essersi talmente induriti...Non sono nemmeno più tanto sicura che, se mi raggiungesse, sarei in grado di riconoscerlo..."


"Non accettate che altri decidano né chi siete, né dove restate. Il mio giaciglio è all'aria libera. Sono io a scegliermi il vino, le labbra sono la mia vigna. Siate complici del crimine di vivere e fuggite! Senza fuggire da nulla, con le vostre armi da lancio e la mano larga, pronta a gioire, parca nel punire. Mescolatevi con chi non vi riguarda, perché talvolta lontano è il colore che tingerà il vostro blasone. L'universo è il mio accampamento."

"- Vivo è colui che si alza e affronta. Voltati solo per pisciare -, recitava l'epigrafe del diario della diciannovesima orda.
Siamo partiti da Aberlaas, Estremo Fondo, ormai ventisette anni fa. Noi ne avevamo undici. E non vi abbiamo più fatto ritorno."


La concezione di un mondo dominato dal vento - inteso come forza primordiale, fonte di creazione, ma anche cardine principale di ogni tecnologia presente nell'opera - è assolutamente originale nonché latrice di idee geniali che soltanto una mente brillante avrebbe potuto partorire.
Un'intuizione così potente è anche esplicativa di una certa sensibilità psicologica: i personaggi del romanzo hanno un'introspezione profonda, ben supportata dalla versatilità stilistica di Damasio, il quale adotta differenti registri per ogni membro dell'orda.
Coralità, profondo connubio tra scienza e filosofia, eleganza di scrittura e brillantezza narrativa sono le caratteristiche che vanno a comporre l'impalcatura; ma è il taglio profondamente realistico a irrobustire la tensione di un viaggio che, altrimenti, potrebbe essere derubricato a quest da fantasy classico.
In virtù di tutto ciò, si può perdonare a Damasio l'eccessiva sicurezza nei propri mezzi, approccio che (a tratti) rischia di condurre l'opera ad un cedimento di sistema: la frenesia di elargire troppe nozioni scientifiche e filosofiche - in uno spazio relativamente breve, oltretutto - lascia trapelare eccessivo narcisismo, per fortuna arginato grazie ai molteplici pregi di cui l'opera può fregiarsi.
Profile Image for Roxane.
142 reviews66 followers
March 21, 2009
This little (just above 700 pages long!) jewel won the Grand Prix de l'Imaginaire back in 2006. It's the most prestigious French award as far as speculative fiction is concerned. Previous winners include Pierre Bordage, Jean-Pierre Andrevon, Fabrice Colin, Maurice G. Dantec and Francis Berthelot in the French fiction category and Robert Charles Wilson, Ursula K. Le Guin, Graham Joyce, Christopher Priest and Jeffrey Ford in the foreign fiction category.

Alain Damasio is probably one of France's most promising young voices and La Horde du Contrevent is just his second novel. He is most acknowledged in science fiction circles and that's just too bad for mainstream readers, writers and publishers who just don't know what they are missing out on. Still, the most amazing thing is that Damasio hardly reads any science fiction or fantasy at all. What he does read however is a lot of philosophy and that says a lot about science fiction writers being modern day philosophers. But that's a whole other debate, isn't it?

Let me tell you one thing though, whether you are a speculative fiction reader or not, you've *never* read anything like this book. And I do mean NEVER. More than just treating the book as a simple medium to deliver a message, Damasio has conceived this specific work as a book universe. The medium is intimately linked to the message and well, I'm sad to say it, but this remarkable achievement simply makes the book intranslatable. You'd have to rewrite entire parts of the book to make them work in another language. It'd be a tremendous work and you'd never be sure whether or not you'd be betraying the author's original speech.

You know something about this book is different as soon as you pick it up and start browsing through its content: the pages start at 700 and decrease all the way down to 0. A limited edition of the book was released with a soundtrack. Unfortunately, I wasn't able to put my hands on it, but the very concept of a book having its own soundtrack is one that I find extremely relevant and original. I read with music and I often associate discs or tracks with specific books or even chapters. Sometimes it happens by accident. For example, it is just happens to be a new CD that I'm listening to while reading a book, but, at others times, the choices can be more deliberate. Anyway, I don't know of any other instances when a publisher has released a book with a soundtrack, so the idea is original enough to be toyed with. I know Mélanie Fazi, another talented young French author and translator, has released on her blog the name of the tracks she was listening to while writing a given piece of fiction but it's nothing quite as elaborate as actually putting together a book soundtrack.

But there's so much more about this book and it's just about time I got around to telling you about the plot, isn't it?

In a devastated world, living to the rhythms of the unbearable winds which rule it, an organization selects, raises and trains children from a very young age so that they will become the next horde. The 34th horde counts 23 members; each has a specific function (tracer, scribe, troubadour, hunter, protector, carer, maker of fire, wood maker, etc.). They have been traveling the world for over 30 years in search of the origin of the wind.

Damasio has created a world in which the wind is omnipresent and its divine character is alluded to several times throughout the book. The narration is not told from a single point of view, each one of the 23 characters gets a go! To succeed in pulling this off without confusing his reader says a lot about the author's talent. Furthermore, each switch of point of view is announced by a sign belonging to a character. So not only do you have to deal with 23 characters but you also have to remember each character's personal symbol... I did it effortlessly and this has nothing to do with any unparalleled memorization capacity of mine because, well, let's face it, what I usually have an unparalleled capacity for is forgetting things. The polyphonic dimension of the book might be what initially puts you off, but trust me, you'll get the hang of it faster than you think and in the end, the polyphony is precisely the book's greatest quality.

23 characters which have been living with one another for over 30 years, who know nothing else besides fighting the wind, going forward no matter what, who don't always get along, who love, hate and don't understand one another, let alone the purpose or utility of their mission which really is a religious one. Damasio weaves a wonderful, touching and suspenseful story about faith, friendship, hardships and science. The mythology and technology he creates around the wind and the way the inhabitants try and often fail to adapt to its raging strength is truly unparalleled.

I very strongly recommend this book to anyone who reads French. This book is a very singular experience all together and it renewed my passion for reading (not that it has gone anywhere, but it's like a habit which requires things to be spiced up once in a while and this book did the trick).
Profile Image for Fabiano.
214 reviews92 followers
April 3, 2024
Oggi vi parlo de “L’Orda del Controvento” di Alain Damasio. Qualsiasi parola che leggerete di seguito non farà altro che sminuire questo libro, questo capolavoro. Un romanzo capace di trascendere qualsiasi genere, un romanzo capace di andare oltre le etichette.

L’Orda del Controvento, un gruppo di 23 persone unito indissolubilmente nel portare a termine la missione più importante della storia: raggiungere l’Estrema Vetta di una terra flagellata da un vento incessante, raggiungere la sorgente delle correnti. Una missione che dura da secoli e che ora vede protagonista la 34’ Orda. 23 voci diverse, 23 protagonisti unici e sfaccettati, ciascuno altamente addestrato per ricoprire un ruolo specifico.

Quella sopra riportata è, sostanzialmente, la trama del libro, ma “L’Orda del Controvento” è ben di più. È una splendida e tragica metafora di vita, è un’emozione che dura dalla prima all’ultima pagina. I 23 personaggi rappresentano noi stessi e il viaggio periglioso che quotidianamente intraprendiamo, trionfando, superando i nostri limiti o arrendendoci al fallimento. Fallimento...la chiave del nostro futuro successo.

Il concetto di vento-vivo poteva essere partorito sola da una mente tanto geniale quanto positivamente folle. Vento che assume un simbolismo quasi mistico, che rappresenta la vita nei suoi momenti di gioia e nei suoi momenti di difficoltà. Vento che è amico e nemico, come lo sono gli eventi della nostra esistenza a cui possiamo reagire in molteplici modi: rabbia, speranza, felicità, coraggio, curiosità, dolore, empatia, unione, amore, solitudine. Io sono ognuno dei 23 protagonisti della storia, con i quali è impossibile non empatizzare profondamente.

“L’Orda del Controvento” è il nostro pellegrinaggio verso le mete che ci poniamo, sempre controvento, sempre Contrastando.
Profile Image for Leonard Gaya.
Author 1 book1,038 followers
April 21, 2020
Il m'est difficile de dire combien j’ai aimé ce livre ou même pourquoi il m’a tant touché.

Il y a cette quête, cette randonnée démente, insensée, qui a une saveur de The Fellowship of the Ring, mais qui rappelle plus encore peut-être L'Odyssée, et en particulier l’épisode d’Éole et du sac de vent qui éloigne du but. Ce souffle incessant et tumultueux du récit épique qui, épreuve après épreuve, à la fois éloigne et rapproche du foyer, du point de départ et du point d’arrivée.

Il y a ces vingt-trois personnages, décimés par les éléments au fur et à mesure des chapitres en forme de compte-à-rebours. Vingt-trois destins « tramés » puis déchirés ensemble par le désir, l’amitié, l’amour. Surtout, vingt-trois voix, chacune propre, chacune émouvante, reconnaissable entre toutes (et très vite, les symboles qui les représentent deviennent superflus), vingt-trois écritures, vingt-trois « vifs », que Damasio développe avec une virtuosité vertigineuse.

Il y a ce monde de la « Bande de Contre », entre deux pôles immenses et glacés, où ne cessent de s’affronter, jusqu’à l’épuisement et la mort, les hommes d’un côté, qui remontent vers l’Orient ; les vents et les « chrones » (sans doute une des créatures les plus fascinantes de la littérature) qui, de l’autre côté, redescendent vers l’Occident. Un monde dont les éléments primordiaux, sous la surface de la glace, du vent, du feu, du métal, de la chair, des tendons, des os, sont en réalité flux, vif, vibration, rythme, devenir, puissance. Et c’est à ces vifs que Damasio tente de donner voix, à travers la turbulence d’une langue aux accents deleuziens et l’effervescence de la ponctuation. Bref, à travers la musique.

Il y a enfin, et peut-être surtout, ce sentiment très net que moi, lecteur, je fais partie de la Horde, et que, page après page, je remonte à rebours, avec le Pack des personnages, vers l’Extrême-Amont du récit, vers son début, vers sa source, vers son origine. A la fin, il ne reste que moi et l’auteur (le Scribe). Et je me rends compte que la lecture de ce livre est en quelque sorte une expérience existentielle, une métaphore, un « chrone » révélateur de la vie, un voyage de la naissance à la mort... et à la renaissance !

J’en ai assez dit. La Horde du Contrevent est un roman magnifique.
Profile Image for Heideblume.
229 reviews142 followers
February 22, 2017
Una fanteria di 23 persone deve attraversare l'intero mondo per giungere da un'estremità all'altra. In un mondo in cui il Vento è infatti un nemico rovinoso, onnipresente, manifestantesi in 9 diverse forme e che può generare mostri (i croni), l'Orda spera che individuarne l'origine possa permettere di contrastarlo o ammansirlo. Quella delle Orde è una tradizione vecchia di secoli che si tramanda di padre in figlio. Per ogni orda che fallisce, un'altra sorge e ricomincia da capo. Questa è la 34esima e stanno già preparando la 35esima: “I membri dell'orda muoiono, lo spirito della battaglia mai”. È una lotta contro gli elementi dove in palio c'è la sopravvivenza dell'umanità.

Come lo definirei?
1) Sperimentale – perché sincretizza più arti quali Scienza, Filosofia, Musica e Poesia.
2) Atemporale – perchè vivono alla maniera medievale ma usufruiscono di strumenti ipertecnologici, quasi fantascientifici.
3) Omogeneo – perchè narrato secondo il punto di vista multiplo di ben 23 personaggi.
4) Mastodontico – il world building è impressionante. Descrive usanze, culture, gerarchie e creature diverse. È talmente approfondito, scientifico e complesso che una sola lettura non basta per assimilarlo. Io ho dovuto riempire il mio libro di post-it, però che bellezza!
5) Intricato – perché inizia in medias res e sta al lettore rimettere a posto simboli e ricordi in ordine temporale. Non è per niente lineare.
6) Plurilaterale – inizia a pag 625 e termina a pagina 0; ci sono continui switch temporali e il tutto è permeato da un'onnipresente ciclicità.
7) Equivoco – la trama è secondaria rispetto all'evoluzione interiore.
8) Allegorico - è una metafora della vita, che è dura, che il più delle volte non va nella direzione che vogliamo, ma vale comunque la pena di essere vissuta perché ogni persona che incontriamo lascia un segno indelebile del suo passaggio e il suo ricordo ci dà forza quando ne abbiamo bisogno.
9) Edificante – è un romanzo di formazione di ben 23 personaggi + 1 (il lettore).
10) Appassionante – mentre crediamo di aver inquadrato i personaggi tramite i loro ricordi, questi stanno già cambiando forma per adattarsi alle nuove necessità. Gli eventi continuano a sfuggirci e ciò non è affatto deleterio.
La nostra era una vita nomade e perciò - in ogni città o villaggio, in una grotta asciutta o in una dolina, al riparo o all'addiaccio - ci sentivamo dovunque a casa nostra e insieme estranei perché, sin dall'infanzia, della nozione di casa avevamo avuto solo una concezione astratta e distante, un desiderio dai contorni indefiniti dissipato dalla familiarità dei bivacchi.
E' un viaggio di rinascita ed esplorazione sociale, culturale, politica, religiosa, filosofica, scientifica, musicale. Ciò è permesso dall'eterogeneità dei 23 membri, dai vari popoli che incontrano e dai luoghi che attraversano. Questo libro è durato fisicamente 3 settimane, ma spiritualmente continuerà a brillare per molti anni. Curiosità: l'edizione Nord fornisce un segnalibro personalizzato contenente la legenda dei personaggi.

Ringrazio Cam, per aver illuminato la mia oscurità con questo regalo.
Profile Image for Gibson.
649 reviews
February 22, 2019
Fantasy anarchico

Non ci si lasci ingannare dalla compagnia e dalla cerca: questo di Damasio non è Fantasy classico, è una grande prova di carattere. L’autore arriva a frantumare quasi tutti i cliché del genere, li affronta a muso duro e ne ribalta la prospettiva.
I punti di vista dei protagonisti, il linguaggio, l’ambientazione, il rapporto tra i personaggi, sono tutto fuorché banali. Niente guanti bianchi in questa storia, niente strizzate d’occhio ai lettori per farli sentire sicuri; niente situazioni paracule, insomma. Fattori che mi hanno conquistato sin da subito.

La trama è semplice e lineare, a controbilanciare l’originalità di alcune situazioni fantastiche che ho trovato brillanti. Damasio costruisce un mondo, per alcuni versi vicino al nostro, con un’identità ben distinta, non troppo descrittiva — rarefatta, direi — ma lasciata libera di esprimere musicalità attraverso il linguaggio del vento, arricchita da spaccati di fantasia davvero interessanti; alcune soluzioni si sono rivelate di grande impatto. Aspetti, questi, che mi hanno portato a considerare il romanzo qualche spanna sopra a molti altri letti.

La difficoltà maggiore di quest’opera, invece, è da ricercarsi nell’utilizzo dei punti di vista. I personaggi dell’Orda sono 23, ciascuno contraddistinto da un simbolo (il romanzo è corredato di un segnalibro con funzione di legenda), che si relazionano tra loro costantemente in spazi brevissimi, e la cosa può generare confusione perché a volte le scene risultano poco nitide, soprattutto all’inizio.

Le caratterizzazioni sono ben fatte, così come i cambi di registro, ma purtroppo riguardano solo alcuni dei protagonisti principali — difficile non riconoscerli —, e rimangono sfumate per il resto della compagnia. Le figure maschili sono rese meglio di quelle femminili; qui l’autore poteva fare di più, almeno per dare maggiore equilibrio alle parti.

Sono convinto che il romanzo avrà delle difficoltà a piacere agli amanti dei classici topoi fantasy. È abbastanza anarchico, scurrile e non politicamente corretto da guadagnarsi la fetta di lettori meno conservatori e allo stesso tempo tenere lontano quelli più tradizionalisti.
A me è piaciuto particolarmente.
April 5, 2024
6 stelle!

edit, 8 mesi dopo
è un LIBRO DELLA VITA, uno di quelli che non dimentichi più e che anche se non sai esattamente cosa, sai che comunque, dopo averlo letto, qualcosa è cambiato

PS: da adolescente, per non so quale motivo, (cosa cavolo avessi visto, letto o sentito) avevo uno "zaino d'emergenza" da afferrare al volo se prendeva fuoco la casa o se veniva un terremoto, qualcosa da salvare, di importante e unico, per non dover dire poi "ho perso tutto, non ho più niente" dentro c'erano una lettera e un pezzetto di vetro colorato proveniente da un incursione proibita nel Castello cinquecentesco del mio paese (pericolante, chiuso e vigilato) .. il resto dello spazio, ca va sans dire, era stipato di libri. Ricordarlo mi fa tenerezza; non avevo minimamente pensato di salvare i soldi con cui ricomprare i libri!!!

Se fossi ancora così romantica e così poco pragmatica "L'Orda del Controvento" avrebbe un posto d'onore in quello zaino

description
Profile Image for Ellis ♥.
918 reviews10 followers
June 1, 2017
Alain Damasio ci conduce per mano in un mondo atipico, caratterizzato dalla presenza costante del vento - entità capricciosa e volubile, a volte benevola e spesso crudele - effettivo protagonista del romanzo.
Fin da subito veniamo catapultati nel bel mezzo della spedizione e, a primo impatto, ci si trova spiazzati e disorientati visto che si tratta di un libro dalla struttura insolita e innovativa. Difatti esordisce da pagina 624 per concludersi a pagina 0... Per farla breve, ci troviamo davanti ad un impietoso conto alla rovescia alla ricerca della verità.
L'orda del vento si presenta come un romanzo fantasy corale, infatti, le voci narranti sono quelle dei membri della 34ª Orda, ben 23 personaggi.
Uomini e donne che formano una squadra d'élite, addestrata fin dalla tenera età a compiere quest'impresa colossale. Decisi a superare qualsiasi avversità, pur di scoprire l'origine del vento; il tutto senza avvalersi di aiuti esterni e contrando senza sosta soltanto per mezzo del corpo e della propria forza di volontà.
L’autore reinventa la narrazione a POV alternati. Per ciascun personaggio, ad inizio paragrafo, vi è un simbolo identificativo per consentire al lettore di comprendere quale dei membri dell'orda stia parlando in quel frangente; tramite questo accorgimento, superata l'incertezza iniziale, diventa istintivo discernere chi stia prestando la sua voce in quel determinato paragrafo. Ogni personaggio ricopre un ruolo fondamentale per la riuscita della traversata e possiede dei tratti distintivi, riconoscibili soprattutto dal modo di esporsi.
I miei personaggi preferiti sono il 9° Golgoth che adempie il compito di tracciatore caratterizzato dalla sua aria scontrosa e burbera, Sov lo scriba del gruppo che ha il compito di redigere il “diario di bordo” e spicca per il suo essere un ingenuo sognatore ed, infine, Caracollo il trovatore dalla lingua sciolta e dallo spirito goliardico, anima viva del gruppo.
Si tratta decisamente di una lettura impegnativa e complessa, ma che vi darà non poche soddisfazioni. Non sono presenti sbavature e nonostante qualche "punto morto" vi lascerà col fiato sospeso fino alla fine. Ed è appunto l’epilogo quello che mi ha colpito maggiormente poiché le possibili interpretazioni possono essere diverse e tutte estremamente valide.
Il registro letterario dello scrittore è vastissimo, sfrutta nel migliore dei modi le conoscenze che possiede dimostrando al lettore la sua ecletticità di stile. Passa quasi impercettibilmente da toni crudi, a suggestivi o addirittura volutamente criptici.
È tangibile l'immenso lavoro di studio, da parte dell'autore, per narrare al meglio le tecniche di arrampicatura e identificare le varie tipologie di vento e la sua annessa misurazione, data la mole considerevole di informazioni e termini specifici; egli ha addirittura ideato un sistema che si avvale dei segni d’interpunzione per prendere nota della variabilità delle raffiche.
Damasio ha plasmato un background a dir poco pazzesco mischiando sapientemente elementi tipici del fantasy ad altri molto vicini allo steam-punk, riuscendo ad introdurre anche capisaldi della filosofia di Nietzsche. Le tematiche trattate sono molte, le più evidenti sono sicuramente il forte legame tra i membri dell’Orda che va oltre la semplice amicizia e si avvicina al rapporto fraterno, l’elaborazione soggettiva del lutto e la sete di conoscenza che spinge l’uomo a superare l’ignoto. Durante la lettura ho provato sentimenti contrastanti dapprima una forte empatia con alcuni dei personaggi, ben presto sostituita da un alone di cinismo e nichilismo... Infatti Damasio ha un cuore di ghiaccio e non lesina scene drammatiche e morti.
Forse L’Orda del Vento è uno di quei rarissimi casi in cui non c’è la classica struttura “Eroe contro Antagonista” qui bisogna misurarsi con la spietatezza delle condizioni atmosferiche e la potenza distruttrice di Madre Natura.
Solo l’orgoglio, che in molti considerano una debolezza umana, può spingerti all’estremo e a farti raggiungere lo scopo prefissato.
Profile Image for Aurélie.
1,654 reviews103 followers
May 29, 2017
J'ai attendu 2 jours avant de pouvoir tenter une review un tant soit peu articulée... c'est dire l'impression durable que m'a laissée ce livre ! Il n'est toutefois pas exempt de défauts...
Quand l'éditeur nous promet "une expérience de lecture unique" sur la 4e de couverture, il ne ment pas, car effectivement je n'avais rien lu de semblable.

Pour autant, certaines comparaisons restent possibles :
- l'aspect "quête/dépassement de soi" est un classique de la littérature, y compris de l'imaginaire, et j'ai rapidement fait le lien avec MON ouvrage de référence en matière de science-fiction (ce qui en soi est déjà un compliment pour l’œuvre de Damasio) : Les Cantos d'Hypérion de Dan Simmons.
- l'aspect "exploration de territoire vierge et hostile" est également un thème classique, vu dans de nombreux ouvrages, comme Terreur de Dan Simmons (décidément), lu l'année dernière et qui m'avait là aussi bouleversée... d'autant qu'il s'inspirait (très librement, certes) d'une histoire vraie.
- la camaraderie face à l'effort et à la souffrance, avec les amis/compagnons qui nous quittent en cours de route : là aussi, du classique, depuis L'Odyssée jusqu'à The Walking Dead, en passant par Le Seigneur des Anneaux.

La Horde du Contrevent, c'est un peu de tout cela, transposé dans un univers unique en son genre, où tout est modelé par l'air et le vent. Le vocabulaire de la navigation et de la météorologie est omniprésent et constitue une barrière sémantique au début du roman, ce qui peut rebuter certains lecteurs... sans même parler des glyphes qui symbolisent chacun des membres de la Horde (23 au début !) prenant la parole à tour de rôle. C'est tout bonnement vertigineux pendant les 50 premières pages (heureusement qu'il y a un récapitulatif sur le marque-page). Ajoutez à cela que le style est extrêmement recherché, voire prétentieux par moment, comme souligné à juste titre dans de précédentes critiques.
En gros, le roman de Damasio, soit on rentre dedans (un peu aux forceps, admettons-le), soit on lâche assez vite, pour les raisons citées plus haut.
Si parfois les effets de style de l'auteur m'ont gonflée, bien souvent leur subtilité m'est passée complètement au-dessus de la tête, je le crains, car certains passages (les cabrioles de Caracole en tête) sont tout bonnement virtuoses (voir la joute verbale à Alticcio : du grand art).
Certains personnages m'ont tapé sur le système (à commencer par Golgoth), ce qui est inévitable dans un roman à 23 voix (ou plus), certains m'ont fascinée (Steppe, Oroshi, l'autoursier), mais beaucoup (trop) m'ont finalement laissée de marbre.
Et c'est bien le plus gros bémol à cette lecture par ailleurs géniale : je ne me suis pas investie émotionnellement dans la destinée (pourtant tragique) de la plupart des personnages. Là où Dan Simmons me fait régulièrement vibrer et pleurer, Damasio est passé à côté, en dépit de la beauté de son écriture et des nombreux drames qui jalonnent inévitablement une quête d'absolu comme celle de ses héros.
Si vous voulez vous embarquer dans un monde franchement déstabilisant, riche, cohérent, peuplé de personnages et de phénomènes tous plus étranges les uns que les autres, si vous aimez les récits à plusieurs voix, le mystère, le sacrifice, le sens de la langue, alors ce roman pourrait être pour vous... à condition de vous cramponner comme sous un "furvent".
Une lecture très exigeante, mais les récompenses sont globalement à la hauteur.
Profile Image for Kahlan.
755 reviews44 followers
November 2, 2017
On se retrouve aujourd’hui avec la chronique d’un ouvrage qui m’a posé… quelques difficultés, pour le dire gentiment. La horde du Contrevent, d’Alain Damasio, faisait partie de ma wishlist depuis un moment et m’a été offert par Julie lors du swap Livres et thés du début d’année. J’en entendais parler depuis longtemps, comme d’un classique de la science-fiction à côté duquel il ne fallait surtout pas passer, et les notes sur Livraddict étaient tellement bonnes que j’étais convaincue ne prendre aucun risque. Raté !

Pour commencer, j’ai eu beaucoup beaucoup de mal à rentrer dedans et ce pour plusieurs raisons. La première tient au nombre de personnages auquel l’auteur s’attache. Ils sont vingt-trois dans la horde au début de l’histoire et même si chacun d’eux a une fonction bien définie, cela n’en reste pas moins compliqué à intégrer. D’autant plus que les points de vue alternent d’un paragraphe sur l’autre quasiment et que les changements de personnages ne sont signalés que par un malheureux petit symbole dédié à chacun d’eux en début de section. Au secours ! Je bénis les éditions Folio SF d’avoir songé à imprimer la liste des personnages et de leur symbole sur un marque-pages glissé dans le livre sans quoi cela aurait été encore pire !

Autre élément de difficulté, le style de l’auteur, auquel je n’ai pas adhéré. Il maîtrise parfaitement la langue française et en joue en maestro, aucun doute là-dessus. Mais c’est d’une lourdeur… J’avais l’impression d’écouter quelqu’un qui s’écoutait parler ! Cela rend la lecture inutilement compliquée, hachée, avec une perpétuelle impression de surenchère qui finit par agacer. Jusqu’à la construction même du récit autour des différentes formes du vent, que j’ai trouvée confuse et indigeste. L’intrigue en elle-même est assez creuse et redondante, on ne fait que suivre un groupe de personnes qui va d’un point A à un point B en se confrontant aux éléments, finalement. Et le dénouement est vraiment prévisible.

Au final, qu’ai-je aimé dans ce roman ? Pas grand-chose, il faut bien l’avouer. Ce sont les personnages qui m’ont convaincue de l’achever, et j’ai trouvé ces 700 pages bien longues. J’ai beaucoup aimé Sov et Pietro pour leur calme et leur assurance, j’ai été touchée par les filles de la horde, je suis tombée amoureuse de Caracole, et c’est pour connaître leur devenir que je suis allée au bout. Mais quel chemin de croix ! J’ai lu quelque part que c’est un livre qui se contrelit, tout comme la horde contre le vent. C’est exactement l’effet que ça me fait : celui d’une lecture laborieuse et vaine à laquelle je n’ai finalement pris que peu de plaisir. A attaquer en toute connaissance de cause.
Profile Image for Laurelas.
529 reviews211 followers
November 21, 2022
L'ennui avec un roman encensé c'est qu'on l'aborde forcément avec des attentes quelque peu biaisées... et parfois, eh bien, on reste perplexe.

C'est ce qu'il m'est arrivé avec La Horde du Contrevent, un roman qui a désormais acquis le titre de classique du genre fantasy (ou science-fiction ? je n'arrive pas à trancher) et qui m'a pourtant laissé quelque peu dubitative.

Dès le début du roman, c'est laborieux, un peu comme si on traçait contre le langage et le vocabulaire employé par l'auteur, lequel m'a semblé parfois difficile à comprendre, entre termes inconnus et autres termes inventés (et jamais tout à fait expliqués ?). Mais bon, on apprend à passer outre les lacunes de son propre vocabulaire, et on s'attache un peu, petit à petit, à une horde et une aventure hors du commun - ça on ne peut pas l'enlever à l'auteur, c'est inventif.

Long story short il y a eu un bon moment dans le roman où j'avais hâte de savoir où allait finir la horde, quelle serait la finalité de cette aventure, et où ma lecture fut plutôt plaisante, mais ça n'a pas duré.

La fin est tirée en longueur, et franchement, à la lecture de la dernière phrase, on se dit forcément "tout ça pour ça ?!" (c'était mon cas).

Si certains personnages m'ont plu, notamment Caracole et ses envolées lyriques, ses jeux de mots et sa légèreté, ou encore Oroshi, visiblement la seule femme qui a un peu de substance dans ce récit et Sov, fatalement, car c'est le narrateur le plus récurrent, et qu'il est plutôt sympathique, le reste des personnages ne m'a pas forcément marqué, ou en tout cas pas en bien...

J'ai vite été un peu lasse (euphémisme) d'évoluer dans une narration où le personnage le plus admiré est une sorte de brute épaisse qui considère les femmes comme de petites choses fragiles, tout juste bonnes à faire la cuisine et se faire sauter, et dont la force physique est portée aux nues (oui on parle de Golgoth). Globalement, les autres personnages ne traitent pas mieux les femmes du récit, et ces dernières n'ont guère de véritable substance - elles se cantonnent dans des rôles maternels ou de soignantes, et pfff, quelle lassitude.

Par ailleurs, j'ai été assez déçue du peu de détails que nous donnait l'auteur sur le monde dans lequel évoluaient les personnages. C'est très aride, il y a beaucoup de vent, ok, et on découvre peu à peu les paysages et contrées que la horde traverse, mais c'est très léger en fin de compte. Qu'il s'agisse de la géographie, des mœurs, des langues... rien n'est véritablement bien établi et expliqué et ça m'a un peu laissé sur ma faim par moments.

(Pour écrire de la prose pseudo lyrique, ça y'a du monde, mais pour expliquer correctement le monde dans lequel évolue l'histoire, alors là, y'a plus personne...)

Bref, un peu dubitative face à ce roman, je l'avoue volontiers. Sans doute que j'y repenserai encore un peu dans les temps à venir, je ne regrette pas vraiment de l'avoir lu, mais... c'est loin, bien loin d'avoir été une lecture-révélation comme ça semble l'avoir été pour certain‧es, et encore moins une lecture-coup de cœur. Des romans fantasy/SF moins sexistes, écrits dans un langage moins élitiste et forcé, il y en a plein après tout...
Profile Image for Michele Giacomini.
129 reviews40 followers
July 30, 2021
Andrebbe gridato (no pun intended) ai quattro venti: L'Orda del Vento è un capolavoro. Un romanzo perfetto, senza sbavature, con il giusto equilibrio dato da una notevole inclinazione alla riflessione filosofica e una tensione narrativa che raggiunge livelli a volte quasi insopportabili.

L'Orda del Vento è la storia di una terra circondata dai ghiacci e spazzata da un vento costante e implacabile che può raggiungere velocità assurde. Il Vento,con la v maiuscola, è il vero cuore pulsante di questa terra, non è un mero spostamento d'aria ma è fonte inesauribile di distruzione e creazione, morte e rinascita, è la forza motrice di tutte le avanzate tecnologie che possiede per esempio il popolo nomade dei freoli ed è una forza in grado di dare vita a strane creature in grado di manipolare lo spazio e il tempo.

L'Orda del titolo è la 34esima, 23 cuori impavidi, uomini e donne con una missione mai compiuta da nessuno dei gruppi precedenti: arrivare ai confini del mondo e scoprire l'origine del vento. Non ci sono buoni e cattivi, solo la continua misurazione con una natura arcigna, dalla potenza devastante. Quella delle Orde è una missione secolare, che si tramanda di genitori in figli, una missione che si intraprende appena usciti dall'infanzia, quando una spedizione si arena un'altra viene organizzata.

Il racconto di questo viaggio è corale, saltiamo continuamente dalla mente di un personaggio ad un altra, ogni personaggio ha un simbolo il quale precede ogni paragrafo in cui verranno sviscerati i pensieri del burbero e tenacissimo Golgoth, dello scriba sognatore Sov, del funambolico paroliere Caracollo e di tutti i componenti della spedizione. L'introspezione raggiunge livelli incredibili, i personaggi si impara a conoscerli in ogni loro sfumatura.
Il loro viaggio è duro, amaro, spesso brutale ma incredibilmente edificante, è un viaggio di rinascita ed esplorazione filosofica, culturale e scientifica in cui ogni pensiero, ogni ricordo è una riflessione da un diverso punto di vista sul tempo, sulla memoria, sul rapporto natura-cultura e persino, e ,senza che nel romanzo compaia un solo concetto affine, sull'intelligenza artificiale.

Il viaggio inizia a pagina 622 e finisce a pagina 0 ma, siamo sicuri che sia davvero finito?
Profile Image for Alees .
48 reviews66 followers
April 24, 2019
Non vorremmo morire in compagnia di alcuno che temesse di esserci compagno nella morte

^ Vola, Schist, vola, spicca il volo ancora una volta per me, mio meraviglioso predotore ... Vola attraverso la mia fatica, attraverso la griglia delle mie costole ... spiega le ali nel granito della falesia e fuggi via ... taglia dritto nello spessore del cielo e torna... torna sul pugno a raccontarmi quel che si trova dall'altra parte dell'azzurro, sull'altra faccia del vegliardo vento che sono diventato ...
Ecco allora, vola mio astore, vola ancora attraverso le mie braccia, attraverso la mia fede - i falconi sono i re ma i principi volano al passo attraverso i boschi cedui e lo scompiglio della ricerca di sé ...

) La solitudine non esiste. Nulla di cio che nasce è mai solo. La solitudine è l'ombra che l'affaticamento del legame proietta in chi non riesce più ad avanzare recando in sé coloro che ha amato, e poco importa ciò che gli è stato reso.
Profile Image for Giu.
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May 25, 2019
Quand on parle de fantasy française, La Horde du Contrevent est à peu près incontournable. Après qu’on me l’ait recommandé de (très) nombreuses fois, je me suis enfin décidée à lire ce roman de 700 pages, en espérant vraiment l’aimer. Malheureusement, ça n’a pas été le cas.

Les personnages

On présente LHDC comme une oeuvre chorale, avec ses 22 points de vue. C’était une des raisons pour lesquelles j’étais intriguée, parce que les romans à plusieurs voix sont parmi mes préférés.
Et LHDC réussit pas mal ses différentes voix … pour certains caractères au moins. Golgoth par exemple est rendu beaucoup plus intéressant par son introspection, je pense qu’avoir seulement la perspective d’un autre personnage sur lui ne serait pas aussi satisfaisant. Damasio aurait mieux fait de plus l’exploiter.
Mais on se rend rapidement compte que la narration chorale n’est qu’un gadget : trois points de vue occupent l’extrême majorité de la narration.
Les autres sont souvent interchangeables, et donc donne l’impression d’une horde peuplé de figurants.

D’ailleurs, si votre focus est les histoires centrées sur les personnages, LHDC ne sera sûrement pas pour vous. Quand l’histoire commence, cela fait trente ans que ce groupe combat les rudes éléments ensemble, et pourtant leurs liens sont très superficiels, il n’y a pas beaucoup de dynamiques intéressantes développées entre les personnages. Et ça ne s'arrange pas vraiment en avançant.

Bref, aucune mort (surtout pas les premières) ne m’a touché, car je n’avais pas l’impression de perdre un ami cher. Pourtant après des centaines de pages, c’était le minimum que j’attendais.

Mais le plus gros problème avec ces personnages est …

Le sexisme

Sur les 22 personnages, 5 sont des femmes. Déjà, ça ne fait pas beaucoup. La horde est un groupe très patriarcal, qui s’est structuré face aux difficultés du trajet. Ce n’est pas un problème en soi si c’est bien analysé, mais on a l’impression que ce patriarcat est l’ordre naturel des choses. Toutes les structures humaines sont analysées avec une minutie ennuyeuse, mais la place des femmes n’est visiblement pas assez intéressante.
Les quelques femmes présentes (à l’exception - relative - d’Oroshi) tombent dans les clichés les plus basiques de la féminité. Elles sont avant tous définies par leur relation à la maternité (alors que seulement trois personnages masculins abordent la question de la paternité, donc deux seulement en détail) ou à la sexualité. Leurs rôles dans la horde sont très genrés (cueilleuse, guérisseuse …). Et si elles subissent un sexisme très violent (particulièrement de la part du chef Golgoth) elles n’en sont pas plus révoltées que ça. Elles le vivent comme quelque chose de désagréable mais pas révoltant, jamais elles ne s’organisent contre ces hommes qui les méprisent, les traitent de « putes » à la moindre contradiction.

L’arc narratif

Quand on finit le livre on est vraiment laissé avec ce sentiment : « tout ça pour ça ? ».
La fin est très prévisible :
Ayant anticipé depuis longtemps ce qui se trouvait en extrême amont, je me suis donc plutôt concentré sur le voyage en lui-même.
Effectivement, il y a de belles scènes d’action, et même si on se doute de la fin on est très intrigués par la manière dont elle sera racontée par Damasio. Il y a un côté très mystique dans beaucoup de passages, et les chrones sont une invention vraiment fascinante. Dommage qu’au final le roman ne donne pas l’impression de faire beaucoup avec ces éléments. Ne parlons pas des éléments « politiques », par exemple les intrigues de l’Hordre qui a formé la majorité des protagonistes. Quasiment rien n’en ressort, c’est juste un moyen pour l’auteur de développer sa critique de la technocratie désincarnée.
D’ailleurs la plupart des thèmes politiques critiques ne sont pas amenés avec la moindre subtilité – comme par exemple une discussion maladroite et beaucoup trop verbeuse sur le système de classe d’une ville alors que les protagonistes sont en train de s’échapper d’un guet-apens.
La narration tente vraiment de nous convaincre du début à la fin que la Horde est la meilleure organisation humaine, la plus vivante – contrairement aux Fréoles qui voyagent grâce à d’importantes inventions techniques, ou aux Abrités qui tentent de survivre aux éléments dans des villes fixes. Rien pourtant ne permet de démontrer cette supériorité, et le peu qu’on voit des Fréoles les rend mille fois plus intéressants que la Horde.

Le style

LHDC est souvent recommandée pour son style d’écriture, et on complimente souvent le personnage de Caracole, un troubadour au langage fleuri. Au final, LHDC semble une (très) longue discussion sur le pouvoir de la langue - si ça vous semble intéressant, vous aimerez sûrement ce livre. Bien que les personnages n’arrêtent pas de faire des éloges au talent exceptionnel de Caracole, à titre personnel ses longues tirades ont fini par me laisser totalement de marbre. Je n’ai pas pu m’empêcher d’être exaspérée face aux tentatives répétées de Damasio de nous montrer qu’il écrit bien. Le livre donne l’impression d’être un interminable exercice de style. Tant qu’à faire, autant lire de la poésie.



La Horde du Contrevent date de 2004. L’auteur a récemment sorti un nouvel livre, et il est sûrement de meilleure qualité - j’ai cru comprendre qu’il a par exemple réalisé les problèmes de misogynie de son oeuvre. Cependant, je ne pense pas que je retournerai vers ses travaux dans un futur proche.
Profile Image for Ed Erwin.
1,028 reviews119 followers
September 20, 2011
I made it to the end! I can hardly believe it!

This was a very difficult book to get through. 700 pages of dense, unusual text full of stylistic invention and word-play, with constantly changing narrators, set in a world unlike any I've ever encountered. And in, what is for me, a foreign language.

The story concerns a group of 23 people marching across their world against a wind that is always changing but never stops. They are the 34th such "horde" which has been trained since birth to undertake this quest to march all the way to the source of the wind.

Even from the beginning, there are hints that this quest is misguided. For example, in the first chapter they pass a city. If there is a city further upwind from where the groups start, then why, after hundreds of years of these hordes, haven't they moved the starting point further upwind? Other revelations in further chapters raise more such issues. The characters themselves aren't immune from wondering, and this becomes one of the major themes of the book: what gives meaning to your quest? or to your life? How do you continue fighting in the face of enormous obstacles when you're not even sure that what you're fighting for makes sense. The characters are all very different and thus find different reasons for continuing.

The wind in this place is more than just a normal wind. It is capable of creating some sorts of localized cyclones with basically magical properties. For that reason, I'd call this a work of fantasy. But the wind also has symbolic, metaphoric functions in the story, representing life, energy, speech, and words. Sometimes it is hard to tell where the metaphors end and the literal description begins. (Do the cyclones really display written characters on their sides?)

Like any good story, the author is able to make you feel like you are there with the characters, experiencing what they are experiencing and feeling what they are feeling. Unfortunately, what they are mostly feeling is exhaustion and a strong desire to give up. So I felt, at many points, exhausted and wanted to give up. And yet, there was always something there making me want to go just a bit further, and when I did there was always something interesting around the next corner. It almost never went in the direction I expected.


The reviews in France are overwhelmingly positive. I'm a bit scared to give anything other than 5 stars, because anyone who does (on some French websites) seems to get attacked and accused of not understanding. I freely admit some (but not all) of the wordplay was over my head.

This is a a very original book. That it could be so ambitious and not fail to deliver is very impressive. But based on how much I actually enjoyed reading it and how much I'd like to read more books by this author, or books of this type (if there are any), it is just a bit over 3 stars for me. I'm rounding-up to 4 based on the fact that I greatly enjoyed the wordplay that I understood, especially from the troubadour character Caracole, and the assumption that I would have enjoyed that aspect even more if I spoke French better.

Much has been made about the fact that one version of this book was released with an "original soundtrack". Although that is unusual, it isn't the first time such a thing has been done, and I credit that more to the publishing house La Volte than the book author. They have released several such book soundtracks in the past. My favorite being the one for Narcose by Jacques Barbéri, on which the author himself performs the music. The soundtrack for "La Horde", which can be heard on the composer Arno Alyvan's website, isn't at all what I would have imagined for this book.

I'd be very curious to see a translation. It would be a real challenge to translate. I know it has been translated into Italian, and that an English-language animated movie version, and English-language book is in the works, to be called "Windwalkers".

There are so many wonderful, original French SF/F authors, so few of whom have been translated into English. I can only hope that this work can forge a path against the wind for others to follow.
Profile Image for Elmistico .
26 reviews24 followers
July 28, 2008

Etes-vous déjà sorti dehors par temps de tempête? Le vent soufflant a des rafales puissantes, se cognant contre votre masse. Vous êtes vous déjà demandés d'ou ce vent naissait lorsque vous étiez jeunes? Qui le contrôlait? Pourquoi soufflait t'il ? Et quel était sa destination?

Imaginez alors que votre but dans la vie est de contrer ce vent, de le remonter, de vivre avec lui. Ce vent faisant parti d'un tout, il est votre ennemi mais votre plus proche connaissance. Placez vous alors dans la horde, reconnaissez vous dans l'un de ses personnages. Etes-vous Caracole le troubadour à la verve poétique? Golgoth le roc dur? Pietro le prince doué d'empathie?
Ces personnages vous ressemblent et sont tellement différents de vous.

Imaginez alors que dans cette horde, un voyage au cœur de paysages si différents possédant leurs propres dangers et des créatures que vous ne connaissez point.

Imaginez alors qu'un auteur raconte vos aventures dans cette horde avec un style lyrique rare, une poésie merveilleuse, une maîtrise du récit parfaite grâce au point de vue de vos compagnons.

Imaginez que à la sortie de cette lecture, ce livre vous hante encore pendant des semaines, des années. Que dans notre réalité face au vent, vous vous concentriez pour en ressentir le rythme, la beauté, la force et que levant les yeux dans la direction ou part le vent, vous vous sentiriez l'envie de découvrir d'ou celui-ci naît.

N'imaginez plus, lisez ce livre.
Profile Image for Horizon_Universe.
528 reviews84 followers
July 26, 2023

Et oui, retour en France signifie aussi pour moi qu’il est tant de me (re)mettre à la SF française. Et je crois que j’ai commencé avec un des grands livres modernes du genre. La Horde du Contrevent, c’est une expérience plus qu’autre chose. Nous suivons 23 personnages (oui, vous avez bien lu, 23), un groupe, dont la mission est de remonter vers l’Amont, qui, selon les légendes, cache une sorte de paradis. Si le style d’écriture est très intéressant (chaque paragraphe est précédé d’un signe, indiquant quel personnage nous suivons - merci Folio pour le marque page dédié !), et le marquage des pages est à rebours, il est parfois un peu lourd dans son style. Certains personnages passent totalement à la trappe - L’autoursier par exemple, et surtout …

Ce livre est sexiste. Si je laisse passer pour des livres écrits dans les années 50-60 … Ce livre a été publié dans les années 2000. Il est impensable pour moi d’avoir des personnages féminins aussi caricaturaux, et qui sont tous plus ou moins les mêmes, là où les personnages masculins sont variés. On ne va aussi pas me faire croire que dans un monde pareil, où elles ont été formées pour se battre littéralement, contre les vents, TOUTES les femmes de la Horde soient frêles, fragiles et aient toujours, systématiquement, besoin d’un homme pour les sauver. A croire qu’une femme ne soit pas capable de développer une force physique, même entrainée dés la naissance, et de n’avoir d’autre objectif que de fonder une famille …

C’est cela dit, avec la lourdeur du style pour certains personnages, notamment Golgoth et Caracole, le seul point négatif du livre. Si je n’ai vraiment apprécié ni me suis attachée à aucun personnage (peut-être Sov, sur la fin), la fin justement m’a laissée sans voix. C’est un récit initiatique comme on en voit peu. Dur, implacable, froid, il ne laisse presque aucune trace d’espoir ni de doute, et est en ce sens un très bon livre.


Yep, being back in France for me also means that I am back to reading French SF. And I think I went back to it with one of the great modern books of the genre. The WindWalkers (English title), is an experience more than anything else. We are following 23 characters (yes, you read it well, 23), a group, whose mission is to walk to the Upstream, which, according to the legends, hides a sort of paradise. If the writing style is very interesting (each paragraph is preceded by a sign, indicating which character we are following - thanks Folio for the dedicated bookmark !), and the marking of the pages is reversed, it is sometimes a bit heavy in the style. Some characters are just completely whisked away. Mostly …

This book is sexist. If I let it go for books written in the 50-60s … This book has been published in the 2000s. It is unthinkable for me to only have caricatural feminine characters, all of them more or less the same, where the make characters are much more varied. I am not going to believe that, in such a world, where they have been literally trained to fight against the wind, EVERY SINGLE of the women in the group are frail, fragile, and systematically need a men to save them. As if women are not able to develop muscular force, even trained from birth, and whose only goal is to have a family …

That being said, it is, with the heavy style from some characters, namely Golgoth and Caracole, the only negative point of the book. If I really did not like or got attached to any character (maybe Son, in the end), the end, rightly, really left me with no words. It is an initiation story like there’s few of them. Hard, implacable, cold, it does not leave much hope or doubt, and it makes it a very good book.
Profile Image for Emilie.
5 reviews
March 17, 2016
Gros coup de cœur pour ce roman de fantasy ! Fini hier soir et les personnages me manquent déjà ! Heureusement, le CD permet de prolonger un peu le plaisir.
Tellement de précisions et d'inventivité dans cet univers, tellement d'émotions, d'attachement aux personnages. On vit vraiment les aventures avec eux. De plus, on y trouve aussi quelques réflexions philosophiques, du suspense, de la poésie, on ne s'ennuie donc jamais ! Pourtant, il n'est pas toujours facile à lire. En effet, nous suivons un groupe de 23 personnages et chacun sera le narrateur successivement mais avec son propre style. Chaque personnage est très fouillé et a sa propre personnalité. Il y a une donc une première phase d'adaptation pour s'habituer et reconnaître les différents styles d'écriture en plus de connaître tous les personnages (dont la liste est rappelé sur le marque page fourni avec le livre !) Mais une fois cette phase passée, on voyage littéralement ^^ Et on en ressort un peu différent...
Si seulement il était possible d'oublier un livre pour pouvoir le relire, je le ferais sans hésiter ! Sans aucun doute, dans quelques années, lorsque j'aurai un peu oublié, je relirai ce livre !
Profile Image for The Sporty  Bookworm.
348 reviews79 followers
October 19, 2021
Un chef d'oeuvre. Livre de SF culte. La horde du Contrevent est l'histoire d'une horde d'une vingtaine de personnes très talentueuses choisies, triées, sélectionnées et entraînées pour affronter un voyage de milliers de kilomètres à pieds pour atteindre le bout du monde l'extrême-amont. On suit les aventures épiques de ces personnages tous plus attachants les uns que les autres, chacun ayant une voix, un talent, une personnalité propre. On les suit et on souffre avec eux pendant des dizaines d'années en se demandant quel parcours ils vont prendre, qui vont-ils rencontrer, quels obstacles vont-ils surmonter ou non, qui va s'en sortir... Chaque aventure est une trouvaille littéraire fantastique. Chaque déconvenue est surprenante. Tout le trajet est addictif. L'écriture est extraordinaire de par les phrases, la syntaxe, le vocabulaire, les trouvailles littéraires, les néologismes... Ce livre est du pur bonheur de lecture.
Profile Image for Alessia Palumbo.
Author 7 books32 followers
February 24, 2017
Ed eccomi qui...
Non sono mai stata brava a fare le recensioni, a dire quello che pensavo di un'opera (soprattutto di una come questa) con un discorso logico e analitico. E tutte le altre mie recensioni lo dimostrano. Tuttavia, ho sempre scritto qualche parola, e continuerò a farlo, perchè penso che ogni libro meriti un piccolo riconoscimento per il tempo che ha trascorso con me. E L'orda del vento, merita questa mia piccola abitudine più di tutti.
Ho finito questo libro ieri sera, a notte inoltrata, perchè non riuscivo a smettere di leggere. Solo nella giornata di ieri, ho letto 388 pagine. Non riuscivo a fermarmi. Ho iniziato la mattina alle 8 e ho smesso la sera alle undici. Ho contrato, insieme ai personaggi, pagina dopo pagina, capitolo dopo capitolo, ora dopo ora.
Sulla trama, sullo sviluppo dei personaggi e sulle ambientazioni, è già stato detto tutto da recensioni decisamente migliori della mia, tuttavia, mai come in questo libro ho notato personaggi sinceri, veri, con caratterizzazioni eccellenti. A volte, senza leggere il simbolino che faceva capire al lettore quale personaggio stesse parlando, lo si deduceva ugualmente dal modo in cui esponeva i pensieri. Infatti, lo stile della scrittura, la lunghezza dei periodi, l'uso di parole forbite, la scelta di una prosa sintattica o paratattica, erano uniche per ciascuno dei personaggi. (sebbene alcuni, difatti, abbiano parlato una o due volte al massimo durante tutto il libro).
Questi membri dell'orda, che hanno passato la vita a contrare nella direzione dell'Estrema Vetta, termine ultimo del mondo, sono scossi da sentimenti umani sinceri; di paura, di entusiasmo, di amore, di indecisione, di desiderio di sapere.
Ovviamente, percorrendo un periodo molto molto lungo, certi eventi vengono riassunti da un narratore, dicendo che tot mesi o tot anni prima è successa una tal cosa. All'inizio ne ero un po' turbata perchè mi sarebbe piaciuto avere maggior dettagli, ma poi ho realizzato che Damasio aveva di fatto operato la scelta migliore. Le scene si concentrano su particolari eventi degni di nota, che vengono snocciolati nei minimi dettagli, come l'arrivo a una città o la fine di un difficile passo. Poi, semplicemente, nel paragrafo dopo, dice che è passato un po' di tempo e fa un veloce sunto degli accadimenti.

Ora vorrei prendermi qualche riga per parlare della trama e soprattutto del finale (attenzione, c'è anche il finale di Fight Club), e quindi cercherò di usare la funzione spoiler.


Bellissima, infine, anche la citazione di Nietzche delle tre metamorfosi. Quando ho letto questo passaggio, mi sono sinceramente commossa.
Avrei voluto che questo libro durasse duemila pagine per sapere di ogni singolo momento. Avrei voluto leggere dei momenti in cui i membri dell'orda, ancora ragazzini, si sono conosciuti e hanno cominciato a contrare, avrei voluto sapere di ogni singolo passo compiuto per attraversare il mondo da un capo all'altro.

Consiglio questo libro a tutti gli amanti del fantasy, della fantascienza e non. Sebbene le nozioni scientifiche legate al vento e al vivo siano un po' ostiche al primo acchito, penso che la bellezza del libro si fondi proprio sui personaggi, sui loro rapporti, e sulle loro emozioni, e che comunque, tutta questa parte "teorica", non renda affatto noiosa la lettura, come ho letto in alcune recensioni. Questo libro è davvero un capolavoro, un'opera unica, come me ne sono capitate rarissime in tutti questi lunghi anni di lettura.

Comunque, io vorrei davvero che il verbo contrare, che io trovo stupendo anche dal punto di vista della fonetica (così faticoso nella pronuncia e con tanti suoni duri, che rendono alla perfezione la faticosità dell'atto), entrasse di fatto nella lingua italiana. Che significasse, con termine più ampio e metaforico, dedicare ogni singola stilla di energia, ogni pensiero, ogni momento, a un unico obiettivo.
Questo libro si è meritato pienamente il titolo di miglior libro letto nel 2017, e sono certa che lo resterà molto a lungo.
6,523 reviews72 followers
January 31, 2022
4,5/5. Tout une expérience littéraire. Ce roman est assez particulier tant par son contenu que par sa forme. Vingt-trois personnages, vingt-trois narrateurs, bien que cinq ou six soit les principaux, tous identifiés par des symboles (parenthèse, guillemet, point d’exclamation à l’envers, signe oméga, pi, etc.). Les pages sont également numérotées à l’envers, J’aurais aimé que les chapitres le soient aussi, ce qui n’est pas le cas de mon édition, mais apparemment que dans certaines c’est le cas… Le tout formant une brique rigide et compacte de 700 pages bien tassées.

Ce fut tout de même moins difficile que je le croyais, mais cela demeure une lecture lente et relativement exigeante. Les personnages sont bien, certains plus intéressants que d’autres, mais ils ont tous une voix unique, ce que j’ai bien apprécié. L’intrigue est mystérieuse, bien que la fin m’ait un peu déçu, sans trop en dire, disons qu’on est plus dans l’allégorie que dans l’histoire/intrigue ce qui fait que la fin n’apporte pas nécessairement toutes les réponses que j’aurais désiré avoir. Par contre, j’ai bien aimé l’aspect allégorie, avec le côté philosophique et toute en réflexion sur la vie. Le découragement face à un monde et une quête qui ne mène à rien, l’acharnement vs la persévérance, ce genre de chose qui tombait étrangement bien vu mon état actuel, cela ne m’a aucunement aidé, mais cela m’a fait réfléchir. Finalement, le monde, l’univers que l’auteur a créé est fascinant, original et unique.

Un roman qui se démarque définitivement de la masse et qui mérite son statut de classique contemporain. Sans être parfait (la fin, les scènes d’action peuvent devenir confuses par moment, peut-être aussi quelques longueurs ou des passages moins utiles), cela mérite amplement d’être lu et je le recommanderai sans gêne!
Profile Image for Lucrezia.
79 reviews32 followers
September 10, 2016
Diverso da tutto il resto, o almeno da tutto ciò in cui mi sono imbattuta negli ultimi anni.
Una narrativa già di per sé ottima, carica di spunti di riflessione e impreziosita da un valore estetico e musicale. Arte a tutto a tondo.
Profile Image for Karl Stark di Grande Inverno.
515 reviews18 followers
February 26, 2018
“Principe, temo che stiate oltrepassando i limiti...”
“Io non li oltrepasso: li fisso per voi”


La prima metà è da sei stelle, per l’originalità dell’ambientazione e lo stile di scrittura.
Damasio scrive in modo molto particolare e "denso" di termini desueti, nell'ambito della letteratura di genere odierna.
Probabilmente è anche di difficile traduzione in molti passaggi; per questo non mi sento di biasimare il traduttore, come invece ho letto in molte recensioni. Ci sono refusi e virgole spostate a caso, questo si, ed in tal senso una revisione più accurata avrebbe facilitato il lettore. Però, insomma... termini inventati come "fuorvento" oppure "grorchi" o "croni" sono azzeccati.
L'ambientazione è il pregio maggiore dell'intero romanzo.
Finalmente un fantasy che non assomiglia a nessun'altro, ma nemmeno lontanamente. Di contro, c'è da dire che gli scenari, la geografia, la storia di questo mondo non sono molto dettagliati. Ma è più che altro una nota negativa per la casa editrice, per il semplice fatto che se si fosse impegnato di più, invece di un unico libro Damasio avrebbe potuto tirar fuori una bella trilogia. Se fosse stato uno scrittore americano, con una casa editrice americana alle spalle, lo avrebbe fatto, ne sono sicuro.
Ad ogni modo, la prima metà è pazzesca; è un giro sulle montagne russe del fantasy, una corsa a perdifiato nei territori dell'immaginazione. In alcuni punti rimarrete a bocca aperta, sia che abbiate vent'anni sia che ne abbiate quaranta.
Questo è un altro pregio del romanzo, secondo me: la capacità di affascinare e coinvolgere sia l'adolescente sia il lettore maturo allo stesso modo.
Tutto bene, quindi, cinque stelle e tutti felici? Non proprio, per svariati motivi: innanzitutto il ritmo, nella seconda metà, cala, e l’ultimo terzo del libro è proprio di una pallosità assurda. Nell’ultima pagina, il colpo di scena che risolleva le sorti del romanzo.
In secondo luogo, il limite più grande: avere 23 personaggi e non sfruttarli tutti. I personaggi che servono all'intreccio sono solo cinque o sei, più un paio che non hanno senso per 500 pagine, salvo poi incarnare il deus ex machina per risolvere una situazione di stallo. In questo senso, Martin (per dirne uno) è un maestro, mentre Damasio è uno scolaro che sta affrontando l'esame di riparazione.
Da ultimo, mi sarebbe piaciuto che l'autore esplorasse un pò di più il background storico e politico, invece di addentrarsi in estenuanti dissertazioni filosofiche. Ad esempio, approfondire di più i temi del Consiglio dell'Ordine, dell'Inseguimento, dei freoli e degli Obliqui... ma mi rendo conto che questo è un'appunto molto soggettivo.
Quindi, tirando le somme: per me non è un capolavoro, ma è sicuramente il fantasy europeo migliore che abbia mai letto... no, non è vero, ho scritto una cavolata. "Waylander dei Drenai” è il migliore, Waylander spacca il c*lo a tutti! :-)
E' un romanzo che vi rimarrà impresso a fuoco (anzi, a vento) nella memoria.
Profile Image for Francesca.
1,683 reviews151 followers
March 31, 2012
Era dalla sua uscita che avevo intenzione di leggere questo romanzo e finalmente (complice sia l’uscita dell’edizione economica, sia gli sconti sui libri offerti questo mese) l’ho avuto tra le mani.
L’inizio sicuramente incuriosisce, ma al contempo getta in mezzo alla storia senza alcuna spiegazione, pertanto si seguono le prima pagine cercando di carpire più dati possibili per farsi un’idea del mondo in cui si è catapultati.
Pagina dopo pagina, il rapimento della storia coinvolge visceralmente: si diventa parte della mitica 34° Orda alla ricerca dell’Estrema Vetta, si palpita delle stesse preoccupazioni, fatiche e dolori. Si diventa tutt’uno con l’anima dei ventitré personaggi, con quel mondo che attraversano, tanto spietato quanto ammaliante.
Una struttura narrativa corale, che si basa sull’alternarsi dei punti di vista dei membri dell’orda (alcuni dei quali hanno, per forza di cose, un ruolo e uno spazio preponderante rispetto ad altri), complessa e articolata, che svela un romanzo non semplice, anzi.
Questo libro non è affatto il classico fantasy come (purtroppo) si intende oggi; è una sorta di piccola epica fantastica, a suo modo, ricco di simbolismi e richiami filosofici, dai solidi valori che vuole trasmettere simbolicamente attraverso la storia.
Questo sicuramente è da sottolineare: non si può leggere la storia soltanto in sé per sé, è necessario scandagliare i vari piani di lettura, cogliere i simboli e raccoglierne il senso man mano, seguire il filo più nascosto di quanto l’autore ha voluto comunicare.
Un’opera complessa e affatto originale (basti pensare, ad esempio, a due accortezze meravigliose, quali la caratterizzazione dei membri dell’orda con un proprio glifo – non casuale – e la numerazione delle pagine al contrario), dunque, di quelle che lasciano qualcosa dentro di profondo, fosse anche solo un pensiero. E dopo la parola fine, non sì è più gli stessi di prima.
Voto: 4,5/5.
Profile Image for La_mariane.
104 reviews
August 6, 2015
Dear God, this book! It's a shame it hasn't been translated into English (yet!) because I know most of the people reading my goodreads reviews are English speakers. You sould all chain yourself to the front door of your favorite editor to demand a translation (or write an email if you don't feel like chains are the way to go).

I loved everything about this novel : the language, the worldbuilding, the characters, the plot, the ideas discussed in between the lines, ... I nearly cried at the end, I was so exhausted by the journey (both the one in the book, and the one that reading itself was). Reading this book was definitely a physical experience, like reading so few books is (Jonathan Strange and Mr Norrell, The Vicomte of Bragelonne when I was 14) : your know, when the story you read is so right that every step a character takes, you take it with him? That book is like this.

I'll definitely give it as a present to people I love, so can feel the same joy I did.

P.S : English is not my first language, I hope I didn't mangle it too badly.
Profile Image for Antoine.
147 reviews
June 3, 2012
Pas accroché. J'ai trouvé difficile de reconnaître les personnages à 1/3 du livre : ils ne sont pas présenté progressivement mais en bloc et sans historique. J'ai aussi trouvé difficile de m'attacher à eux et de sympathiser avec leur cause.
Les passages lyriques m'ont ennuyés au point que j'ai commencé à sauter des paragraphes, ce qui est toujours un mauvais signe...
Les descriptions du vent, de la vitesse et autres explications pseudo-scientifique sont obscures au lieu d'être envoûtantes. Chaque paragraphe est écrit à la 1ère personne, du point de vue d'un des membres de la Horde, mais sans jamais savoir lequel sauf à apprendre un alphabet de 20 lettres...
Je ne me vois pas continuer à ce rythme pendant encore 2x ce que j'ai déjà lu, alors j'ai préféré couper court et le laisser de côté.
Bref, je ne suis pas rentré dans ce livre pourtant écrit de manière intéressante. Dommage mais il y a trop d'autres livres qui m'attendent pour que j'insiste sur celui-là !
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